
La douleur – Pour dire et soulager ma douleur
1. Je personnalise la BD :
Patient :
Fille
Garçon
Femme
Homme
Particularités :
Moteur
Autisme
Vous avez mal ou peur ? Vous cherchez des moyens pour réduire votre peur et votre douleur ? Vous voulez aider quelqu’un à exprimer sa peur ou sa douleur ?
Dans cette BD, découvrez comment communiquer sa peur ou sa douleur autrement qu’avec des mots ainsi que les moyens médicaux pour réduire, supprimer ou éviter la douleur.
La douleur est « une expérience sensorielle et émotionnelle désagréable, associée à, ou ressemblant à celle associée à une lésion tissulaire réelle ou potentielle. » La douleur relève du ressenti de chacun, de sa subjectivité.
Lorsque l’on a mal, l’origine de la douleur n’est pas toujours visible à l’œil nu, mais elle est pourtant bien réelle. Parfois il faut du temps pour poser un diagnostic, d’autant plus qu’il est complexe de quantifier et caractériser une douleur.
Décrire sa douleur n’est pas simple et est pourtant essentiel pour en trouver la cause et proposer une stratégie thérapeutique adaptée. Voici des pistes pour caractériser votre douleur :
Vous pouvez aussi vous demander quand vous avez mal (la journée, la nuit, les deux), ce qui provoque votre douleur (marcher, être immobile, le contact, la chaleur, la fraicheur), ce qui calme votre douleur et enfin son intensité.
Si vous ressentez de la peur ou de la douleur, vous pouvez :
Il existe des échelles pour évaluer l’intensité d’une douleur :
C’est important de savoir combien on a mal pour que les soignants puissent donner un traitement adapté.
Dans tous les cas, lorsqu’un traitement anti-douleur a été prescrit, il est nécessaire d’évaluer la douleur au fil des heures afin de s’assurer que le traitement fonctionne. Toutes ces informations sont inscrites dans votre dossier médical (ou votre Dossier Médical Partagé si vous en avez un).
La douleur peut avoir de multiples causes : une maladie comme un cancer, un traumatisme comme une chute, une opération chirurgicale (douleur post-opératoire), un soin comme une prise de sang …
La douleur peut être aiguë ou chronique. C’est le droit de tout patient de bénéficier d’une prise en charge adaptée pour sa douleur dans le cadre d’une décision partagée avec son docteur, que cela soit un médicament anti-douleur ou un autre type de prise en charge (non médicamenteuse).
Néanmoins, il est possible de s’auto-médiquer pour les douleurs faibles, habituelles et passagères.
Le médecin spécialiste de la douleur est appelé algologue. Il s’intéresse aux causes et au pluriel de la douleur, autrement dit l’algologie. Il a fait 12 ans d’études. Si vous êtes suivi par un algologue, cela peut figurer sur votre Dossier Médical Partagé ou DMP.
Les Centres Anti-douleur, diminutif de Centres d’Evaluation et de Traitement de la Douleur (CETD) sont des lieux dédiés à l’évaluation et au traitement de la douleur chronique. Ils ne disposent pas de lits d’hospitalisation, à l’inverse des Structures de prise en charge de la Douleur Chronique (SDC) qui proposent des lits et ont la même mission.
Vous devez disposer d’une prescription d’ordonnance de votre médecin ou de votre pédiatre (pour les moins de 18 ans) pour vous rendre dans un CETD ou dans un SDC. Il existe des consultations et des centres dédiés aux enfants uniquement.
La prise en charge de la douleur, aiguë et chronique, figure parmi les droits des patients. Il s’agit surtout de médicaments, soit antalgiques pour diminuer la douleur, soit analgésiques pour supprimer la douleur.
Les médicaments anti-douleur sont catégorisés selon leur puissance d’action en 3 paliers :
Il existe différents modes d’administration de ces médicaments :
Le mode d’administration du médicament lui confère une certaine vitesse et durée d’action.
Les risques liés aux médicaments anti-douleurs sont surtout liés à un mauvais usage, par exemple la prise de paracétamol chez une personne qui a une maladie du foie.
A part cela, il peut y avoir avec les antalgiques de paliers 2 et 3 :
Comme pour tout médicament, il est important de bien utiliser les médicaments analgésiques et antalgiques :
Certaines situations nécessitent absolument la consommation de médicaments anti-douleur. Dans beaucoup de situations, antalgiques et méthodes non-pharmacologiques sont associées :
Le MEOPA est un gaz que l’on respire dans un masque pour avoir moins mal (effet analgésique) et pour être plus détendu (effet antalgique) durant un soin. Il peut être utilisé par des enfants et des adultes, uniquement pour des soins ou des actes médicaux de courte durée : fracture, points de suture, ponction lombaire, prise de sang, soins bucco-dentaires (détartrage, soin d’une carie, pose d’une couronne, dent à retirer).
Il n’y a pas de perte de conscience sous MEOPA. Le MEOPA est aussi prescrit dans le cas de douleur aigüe traumatique (fracture, brûlure…) car il est efficace en palier 3.
Le MEOPA peut être délivré à l’hôpital, en clinique ou en cabinet de ville par des professionnels de santé ayant bénéficié d’une formation spécifique. Il présente certaines contre-indications.