Le plâtre – 2. Vivre avec mon plâtre
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Particularités :
Moteur
Vous venez d’avoir un plâtre et vous vous demandez ce que vous pouvez faire et ce que vous ne pouvez pas faire avec votre plâtre ? Vous souhaitez expliquer à quelqu’un les gestes à éviter avec un plâtre ? Vous devez laver quelqu’un qui a un plâtre ?
Dans cette BD, découvrez si vous avez le droit de marcher avec un plâtre, comment éviter les gonflements, comment ne pas mouiller votre plâtre et ce que vous devez faire si vous avez un problème avec votre plâtre.
La pose d’un plâtre est un véritable acte médical qui impose de prendre certaines précautions individuelles et d’être suivi durant toute la durée de port du plâtre. Le risque de développer une complication due au plâtre n’est pas exclu.
C’est pourquoi après que le médecin ou l’infirmière a posé votre plâtre, il ou elle vous donne un document écrit avec toutes les consignes. Il ou elle vous dit également comment le joindre en cas d’urgence.
Il est indispensable d’être coopérant et de bien comprendre tout ce qui vous est demandé.
Juste après la pose du plâtre, il est important de :
Si vous portez un plâtre, il est nécessaire :
C’est votre docteur qui décide si vous pouvez marcher ou non avec un plâtre au niveau d’un membre inférieur. Par exemple, vous pouvez :
Cela dépendra de la localisation de votre plâtre, de la sévérité de la lésion et de la durée durant laquelle vous êtes plâtré.
Il n’est pas interdit de conduire lorsque l’on a un plâtre, mais cela peut être déconseillé. Demandez à votre médecin ce qu’il en est dans votre situation particulière.
Il est recommandé de continuer de mobiliser les articulations aux extrémités du plâtre et le muscle sous le plâtre afin de limiter l’atrophie musculaire (diminution du volume musculaire) et de réduire le risque de développer une phlébite ou une embolie pulmonaire (complication thromboembolique).
Pour continuer de bouger, vous pouvez vous aider d’un déambulateur, de béquilles, de cannes anglaises, de cannes de marche, d’un fauteuil roulant ou encore d’une écharpe. Vous pouvez aussi réaliser de petites contractions musculaires.
Vous ne savez pas comment continuer de bouger avec votre plâtre ? Vous avez peur de vous faire mal ou de mal faire ? Demandez conseil à votre médecin.
Pour éviter les gonflements de votre membre, vous pouvez :
Vous ne devez pas mouiller votre plâtre, car cela pourrait le fragiliser. Lorsque vous vous lavez, vous pouvez entourer votre plâtre d’un sac en plastique. Vous pouvez aussi vous laver au gant et vous faire aider pour la toilette.
Il existe plusieurs signes cliniques qui doivent vous alerter. Vous devez alors aller voir votre docteur au plus vite :
Le port d’un plâtre expose à certains risques, parfois graves et irréversibles. Ils sont liés à la compression des tissus mous (peau, muscles, nerfs, veines et artères).
Il est très important d’identifier ces complications le plus tôt possible afin de proposer la prise en charge la plus adaptée. Il sera souvent nécessaire de retirer le plâtre. On parle d’ablation du plâtre.
Si vous avez notamment la sensation d’avoir du mal à respirer et une douleur dans la poitrine, il faut appeler le SAMU Centre 15. Il s’agit peut-être d’une maladie thromboembolique comme une phlébite ou une embolie pulmonaire. Elle nécessite un diagnostic précoce et une hospitalisation en urgence. Il faudra dissoudre le caillot de sang qui obstrue la veine.
Si vous avez un problème avec votre plâtre, vous devez appeler votre médecin rapidement.
La consultation 24 heures après la pose du plâtre a pour but de détecter précocément un problème avec le plâtre :
Pour surveiller un plâtre et s’assurer qu’il n’y a pas de compressions, le médecin doit :
Les plaintes d’un patient plâtré doivent toujours être prises au sérieux. S’il n’est pas supporté par le malade, le plâtre doit être fendu voir retiré.
La radio ou radiographie est utile dans le cadre de la surveillance d’un plâtre. Elle doit être réalisée juste après la pose du plâtre puis régulièrement jusque la consolidation espérée soit totale : consolidation de l’os en cas de fracture et du ligament en cas de luxation.
Si les conditions ne sont pas réunies et que l’on observe une absence de consolidation ou une consolidation insuffisante, alors le port du plâtre devra être prolongé.
Vous devez prendre des médicaments si votre médecin vous en a prescrit, mais cela n’est pas systématique. Il peut s’agir de :
Au-delà des médicaments liés au port du plâtre, vous avez peut-être d’autres médicaments à prendre liés à un accident ou à une chute qui a mené à vous faire plâtrer.
Parfois, votre docteur vous prescrira aussi des prises de sang de contrôle.
Il est important de bien suivre les consignes (bilan sanguin, médicament) de votre docteur durant toute la durée de port du plâtre afin de réduire le risque de complications.