L’E.E.G. – Pendant plusieurs jours
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Particularités :
Moteur
Vous vous interrogez sur la manière dont se passe un EEG (électro-encéphalogramme) lorsqu’il a lieu sur plusieurs jours ? Vous ne savez pas ce que vous allez devoir faire si l’EEG a lieu chez vous, à la maison ? Vous souhaitez expliquer comment se passe un EEG à votre enfant ou à une autre personne ?
Dans cette BD, découvrez en quoi l’EEG sur plusieurs jours est différent de l’EEG en journée ou la nuit et quelles sont les précautions à prendre pour que cet examen indolore se déroule dans les meilleures conditions.
On dit EEG pour électroencéphalogramme ou plus précisément électroencéphalographie puisque l’électroencéphalogramme est le nom du tracé obtenu à la fin de l’examen.
L’EGG est un examen du cerveau permettant de mesurer les signaux électriques entre les neurones. Il permet une grande précision,s car il mesure l’activité cérébrale milliseconde par milliseconde. Grâce à cet examen, on obtient un tracé appelé électroencéphalogramme, comparable à l’électrocardiogramme qui mesure l’activité du cœur.
L’EEG permet notamment de diagnostiquer une maladie appelée épilepsie, mais aussi d’autres troubles neurologiques comme une encéphalite ou une maladie du sommeil (syndrome d’apnée du sommeil). Il peut être réalisé suite à un coma, un état de confusion, un accident vasculaire cérébral (AVC). Il sert aussi à confirmer une mort cérébrale.
La réalisation d’un EEG peut être consignée dans votre carnet de santé ou votre Dossier Médical Partagé (DMP).
Non, l’EEG ne fait pas mal, c’est un examen complètement indolore.
Les neurones sont les cellules qui se trouvent à l’intérieur du cerveau. Des millions de neurones communiquent entre eux dans le cerveau, et à chaque instant : lorsque l’on bouge, lorsque l’on parle, lorsque l’on dort, lorsque l’on respire ou encore lorsque l’on bouge les yeux.
L’EEG peut avoir lieu à l’hôpital, dans une clinique ou encore chez un neurologue : le médecin expert du cerveau.
Avant de réaliser un EEG, il faut se laver les cheveux et éviter les produits coiffants.
L’EEG est réalisé dans une pièce calme et peu lumineuse avec du matériel particulier : un ordinateur, une machine, un lit, une caméra et une lumière.
La personne qui fait l’examen s’appelle un technicien. Il vous propose de vous assoir sur une chaise. Si vous êtes accompagné par une personne, elle peut rester à vos côtés durant l’EEG.
Tout d’abord, le technicien dépose des électrodes sur la tête selon un positionnement précis et les fixe avec une pâte adhésive et conductrice.
Puis il accroche des fils sur les électrodes qui sont reliés à une machine. Enfin, il vous demande de mettre un filet sur votre tête qui contient les électrodes. Lorsque le technicien attache le filet, juste sous le menton, cela peut être un peu étroit et donc désagréable. A partir de maintenant, il est important de ne pas bouger et de ne pas mettre les mains sur la tête.
L’EEG peut être réalisé :
Parfois, il est demandé au patient de réaliser une épreuve d’hyperpnée ou une épreuve de stimulation lumineuse intermittente (SLI).
A l’issue de l’examen, la pâte adhésive est retirée en prenant un simple shampoing.
L’épreuve d’hyperpnée consiste à demander au patient de respirer fort et vite pendant 3 à 5 minutes. Elle peut provoquer une crise d’épilepsie partielle complexe ou une absence typique.
L’épreuve de la stimulation lumineuse intermittente (SLI) consiste à projeter des flashs lumineux sur le patient qui a les yeux fermés et parfois ouverts. On compte un à 30 flashs par seconde. Là encore, crise d’épilepsie peut survenir chez le patient s’il est photosensible.
Il n’y a pas de contre-indications à l’électroencéphalogramme.
Néanmoins, il est nécessaire que le patient soit coopérant. Une fois que la pâte adhésive est posée, le patient ne doit plus toucher sa tête ni bouger. Le risque serait que l’enregistrement soit modifié à cause de cela.
Dans ce contexte, le parent ou l’aidant peut rester aux côtés du patient pour l’aider à ne pas bouger et à rester calme.
La réalisation d’un EEG ne présente aucun risque.
Non, il ne faut pas arrêter vos traitements médicamenteux avant de passer un électroencéphalogramme. De manière générale, il faut demander l’avis d’un médecin avant d’arrêter ou d’interrompre un traitement en cours.
En revanche, n’oubliez pas d’informer l’équipe médicale d’éventuelles allergies.
L’enregistrement appelé électroencéphalogramme peut révéler des anomalies de l’activité électrique et ainsi permettre au docteur de poser un diagnostic.
Sur un EEG, on voit deux phénomènes :
Un électroencéphalogramme plat révèle une mort cérébrale (destruction encéphalique). En France, la loi demande la démonstration de 2 électroencéphalogrammes espacés de 4 heures pour attester d’une mort cérébrale. Le patient ne doit pas avoir reçu de médicaments dépresseurs du système nerveux central qui peuvent influencer l’enregistrement.
D’autres examens permettent de visualiser la destruction encéphalique comme l’artériographie cérébrale ou l’angioscanner cérébral.
Lors d’une artériographie cérébrale, on injecte un produit de contraste pour opacifier les vaisseaux du cerveau et visualiser les artères et les veines du cerveau. Le cerveau d’une personne en état de mort cérébrale n’est plus vascularisé.
Comme pour l’artériographie cérébrale, l’angioscanner cérébral permet de mettre en évidence l’absence de vascularisation dans le cerveau. Il repose également sur l’injection d’un produit de contraste, puis le patient est allongé sur la table du scanner. Celle-ci va entrer dans l’anneau de la machine : le patient devra alors cesser de bouger et retenir son souffle pendant un petit moment.
D’autres examens complémentaires peuvent être passés pour confirmer le diagnostic : IRM, etc.
Oui, l’injection d’un produit de contraste implique d’être à jeun, que cela soit pour l’angioscanner cérébral ou pour l’artériographie cérébrale.
Avant de réaliser ces 2 examens, il est nécessaire de dire au personnel soignant si :
Oui, les enfants peuvent réaliser un EEG. On enregistre alors systématiquement le sommeil pour ces jeunes patients. Dans ce cas (examen polysomnographique), l’EEG est couplé à d’autres examens comme l’enregistrement des mouvements de la respiration, des mouvements oculaires (des yeux), de l’activité musculaire, du taux d’oxygénation dans le sang et d’un électrocardiogramme,
Le neurologue est le médecin spécialiste du cerveau, c’est-à-dire de la neurologie. Il traite des maladies du système nerveux central et du système nerveux périphérique qui dirigent de nombreuses fonctions : les mouvements, la régulation des organes internes, la communication, le langage, la conscience, la douleur, la perception des sensations, les fonctions intellectuelles, le comportement et les émotions, etc.
Le cerveau peut être l’objet de nombreuses maladies, des plus bénignes au plus graves :
La maladie la plus explorée via un EEG est l’épilepsie.
Ils ont co-construit cette BD :